Compet à Cijara. Gros quota!

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Categories: TOURNAAMENT

Mon pote Javier : “Allô, José” ?

Moi : “Oui, ça va” ?

Javier : “Yes !! Tu veux faire une compétition demain avec moi, mon coéquipier ne peut pas venir”?

Moi : “Ça roule, allez” !

C’est comme ça que je me suis engagé à faire une compet à Cijara Lake, la “Meka” du Bass, lieu de la “Soner EuroNitro Cup”sans rien préparer et sans aucune pression avec un bon pote.

Il s’agissait d’une manche du club « BASSTEAM », mon club d’origine, un grand club avec des coéquipiers avec un grand nom, champions des plus grands défis espagnols.

C’est ainsi que nous sommes arrivés à l’eau de bonne heure, et cela allait être un de ces jours magiques pour moi, un de ces jours où tout marche parfaitement.

Avant de partir on se demande où aller, et on avait les choses claires, le matin, il fallait faire les plages à topwater et l’après-midi, il fallait pêcher des coins avec un peu plus de profondeur, à côte des rochers et des pointes avec une zone de chasse pas loin.

En été, c’est important de chercher l’ombre le matin, et il y a toujours une berge dans laquelle il y a une demi-heure d’ombre en plus. On commence et au bout de quelques minutes, je lance hyper loin, deux touches de scion et boum !!!! Attaque mortelle d’un « big one » qu’il fait bien travailler au frein jusqu’au moment de le mettre à l’épuisette, les nerfs étaient là, il allait s’échapper ? Il était pris juste avec un triple, mais Javi le met dans l’épuisette, yes !!!  Un Bass de 1,8 kg était dans mes mains. On était très contents, on pouvait continuer à pêcher plus tranquillement.

On continue à faire le quota mais pas avec des gros, juste des maillés jusqu’à 11h. À ce moment le topwater c’est fini, c’est le moment de pêcher plus lentement, et je vais choisir une « venum tail» au montage « secret », le Jikka Rig !

 

Il fallait pêcher des zones différentes comme je l’ai dit auparavant. On trouve une zone avec des gros rochers, juste à côté de cette zone il y a une petite plage, et je lance juste au milieu des deux. Je donne deux petits coups à ma canne, je sens une touche, et je ferre.

« Il est gros !! Il est gros !!! Je crie à Javi, mon dieu !! »

Le fil de 6 Lb n’arrête pas de sortir, la canne ML est pliée en deux, j’ai les nerfs à fleur de peau, mais après un combat épique avec des sauts partout, on s’en saisit enfin, yesss !!! On ne le croit pas, en post-spawn on fait des 2kg !!! C’est incroyable.

On a le bon pattern, c’est pêcher des zones de roches d’environ 3-4 mètres de fond avec une plateforme en profondeur pas loin. Cela permet aux Bass de se reposer dans les profondeurs et de venir chasser dans les zones moins profondes quand ils veulent.

Encore, avant de mourir de chaleur, car le soleil est juste au dessus de notre tête, et de me demander pourquoi je suis en train de pêcher  au lieu de boire une bière fraîche, je fais un autre gros Bass à la “Venum tail”. Mon collège hallucine, c’est un coup de bol? Peut-être, mais j’ai fait les gros Bass du quota, et des fois il y a des petites choses qui qui permettent d’enchaîner les poissons et de passer une bonne journée. Il faut juste s’adapter, essayer d’innover et de mettre en relation toutes les choses que tu as appris depuis des années pour s’amuser avec notre poisson, le Bass.

On finit par faire quelques Bass de plus et c’est le moment de retourner au « weight-in », la journée s’achève.

Voilà deux Bass de mon “limit”, j’ai l’air content.

Au total, on fait 3 Bass au dessus de 1,6 kg, le plus gros presque 2 kg, et deux Bass un peu plus petits.

Je vais vous montrer en détail le montage Jikka Rig avec la “Venum tail” avec laquelle j’ai fait ce bon concours.

 

À la prochaine!

 

José.