STROUT party

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C’est à l’occasion de la recherche d’un nouveau secteur pour sortir le Float-tube que je suis tombé dessus ! Chercher n’a jusque là rien d’extraordinaire car c’est le lot d’un bon nombre de pêcheurs mais là …. ce lieu a dépassé toutes mes attentes !

En rentrant dans l’eau, je constate qu’il n’y a pas de fond, entre 40 et 60 cm à tout casser. Je commence la pêche avec le nouveau coloris de Submission, reçu le matin même. Quelques lancers suffisent pour prendre la première bourre.

C’est pas bien gros, ça ouvre le compteur et ce premier “Northern pike ” prend ses premières traces de chicots.

Après ce premier poisson, et vu les caractéristiques de la zone je sors le STROUT 2.0 en 6.5 pouces….et oui m’sio!!!!Ce leurre est adapté à ce type de biotope de par son faible poids et sa capacité à pêcher près de la surface pour peu qu’on opère canne haute. J’opte pour le coloris Fire tiger, l’eau étant très claire et le temps couvert, je me dis que ça peut le faire…raisonnement parfois moisi à coup sûr mais là….

Premier lancer et sanction immédiate…à quelques mètres seulement du premier poisson ! A peine 10 minutes que je pêche et déjà deux poissons. Je continue à avancer tranquillement et à chaque poste ou presque, mon leurre se fait intercepter. C’est juste parfait. La taille moyenne n’est pas élevée (autour des 60-65) mais le plaisir est immense. Le jeu consiste à lancer, regarder le leurre sous la surface, (opération facile avec un Fire Tiger), puis disparaitre, d’attendre la lourdeur sur la canne et de ferrer. Ca enchaine à un rythme infernal : THE foot !…

Puis, le petit moment de solitude arrive. Au ferrage, ma tresse casse, c’est la 2 ème fois sur un poisson en moins de 15 jours. Cela m’a valu la perte d’un très beau poisson sur la Moselle quelques jours avant…oui bah forcément c’est toujours le plus gros dans ces cas là…:-). J’enrage. J’ai pourtant enlevé 15 bons mètres de tresse depuis cette mésaventure. A priori insuffisant. Je suis atteint un court instant du syndrome de Gilles de la Tourette.

Forcément à ce moment là, et com’ d’hab tu te dis que c’est le poisson le plus beau depuis le début ! Je me retourne et j’aperçois ma tresse dans l’eau, immobile. Quelques coups de palmes me permettent de la saisir…ça y est je le tiens. Peu académique mais ça sort :

Deux infos : 1 – C’est coffré ! – 2 : C’est pas le plus gros de la session…what the fu..!

Soulagé de ne pas laisser ce leurre dans la gueule d’un poisson avec 10 mètres de tresse derrière. Un des deux triples est coincé derrière un arc branchial. Avec une bonne pince, de la précision et un poil de patience, le triple ressort par où il est entré.

Cette nouvelle casse de tresse m’indique que je suis tombé sur une mauvaise série. Les anneaux de la canne sont parfaitement lisses et rien à signaler non plus au niveau du guide fil. Demain, je change de tresse.

Le montage refait, la série continue. Les poissons rentrent.

Ca chasse de partout. Je suis au beau milieu d’une sorte de curée générale. THE foot (n°2) Inéluctablement, la lumière diminue. Il va falloir rentrer.

Au final, je touche une bonne trentaine de poissons et pour paraphraser un certain MV : “C’était bien”…

La pêche réserve quelques fois dans une saison ce genre de moment de folie prédatrice. Tout est simple et ça rentre. Vivement la prochaine 🙂